samedi 7 août 2010

A73. PARCS a AHMEDABAD


PARCS à AHMEDABAD



J'ai traversé beaucoup de parcs à Ahmedabad.
Par exemple, celui qui entoure l'Institut d'Indologie et ses deux musées jumelés, où paons et autres oiseaux sont à la fête.

Dans les espaces verts, les écureuils sont aussi présents que les oiseaux.
D'ailleurs, leurs cris aigus et rapides ressemblent aux chants de certains oiseaux.
Pour ma dernière journée, je décide de voir deux parcs, situés près de l'hôtel Natraj, en plus de musées et de monuments.

Sur Sardar Patel road, le Victoria Garden est très agréable.
Les nombreux arbres protègent de la chaleur.
A une vingtaine de mètres de l'entrée, une statue de Tilak est protégée par une grille.
Mettons les révolutionnaires dans les jardins, derrière une grille !
On ne sait jamais...

Un groupe de lycéens ou d'étudiants me repère, me colle aux basques.
L'un d'eux veut une photo, insiste plusieurs fois.
- " Why a picture ? Are you so beautiful ?" et je passe mon chemin.
Les autres se moquent de lui.

Trois minutes plus tard, il recommence, pour se rehausser aux yeux du groupe.
Cette fois, je le fixe d'un regard froid en silence.
Il abandonne son petit jeu.

Un kiosque donne envie de se prélasser toute la matinée, en contemplant les arbres en fleurs, en respirant les parfums, écoutant les chants d'oiseaux, regardant la cavalcade des écureuils.
Comme trois Indiens occupent les bancs, je préfère poursuivre mon chemin.
Sur une pelouse, un homme lit le journal.

Une petite mosquée blanche et verte est encadrée par deux jolis bassins.
L'un est plein d'une eau verte, islamique...
Quelques hommes finissent leur nuit allongés sur un banc.
D'autres discutent autour d'un monument de pierre.

Près de la sortie, un groupe d'éboueurs trient les déchets dans une mini décharge.
Avec la chaleur, la puanteur éloigne vite les passants.
Je traverse Ellis Bridge jusqu'à Karnavati Art Gallery.

En descendant, le parc municipal occupe une parcelle rectangulaire non loin de la Sabarmati.
A l'entrée, il présente des peintures en plein air de la galerie.
Mais ce parc est simple.

C'est un lieu de rendez-vous des amoureux.
On me le confirme quand je raconte ma visite à des Indiens le lendemain.
Les nombreux bancs sont occupés par de jeunes couples, dont peu arrivent à s'isoler . Lycéens par dizaines et étudiants pullulent, occupés à leurs jeux et à leurs plaisanteries habituels.

J'évite les zones d'échanges intimes et marche où les bandes de garçons sont les plus denses.
Erreur ! Quinze garçons se ruent sur moi, me posent les trois questions en anglais qu'ils connaissent.

Je rebrousse vite chemin par la zone des amoureux.
Au passage, je remarque de jeunes femmes voilées chuchotant leurs secrets.
Et surtout, un jeune homme portant un foulard jaïn, ce qui n'est guère pratique pour embrasser sa compagne...



Lionel Bonhouvrier.

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